Pressespiegel 16/17

Alles rund um den EHC Biel / Tout sur le HC Bienne
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2plus10
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Re: Pressespiegel 16/17

Beitrag: # 184694Beitrag 2plus10 »

Itinéraire d’un enfant doué

Junior du HC Bienne jusqu'en 2013, Nikolaj Ehlers évolue depuis deux saisons aux Winnipeg Jets, dans la prestigieuse NHL. L'attaquant danois, fils de Heinz Ehlers, a donné du fil à retordre à l'équipe de Suisse la semaine dernière.

Laurent Kleisl

Une fusée, une des plus rapides que compte la prestigieuse NHL. Tyler Seguin se dégourdit les jambes. Il patine, patine, patine encore. Casque à grille vissée sur la tête, Nikolaj Ehlers tente de suivre le rythme infernal imprimé par la superstar canadienne. Le Danois, pas encore 17 ans, y parvient. En exploit en soi. Au cœur de l’hiver 2012/13, feu le Stade de Glace est au crépuscule de sa vénérable existence, les grévistes agrémentent les soirées de LNA, le temps du lock-out, et le fils de Heinz Ehlers vit ses derniers instants de junior au HC Bienne.

Un autre temps. Depuis deux saisons, Nikolaj Ehlers, aujourd’hui 21 ans, distille son talent dans l’offensive des Winnipeg Jets. La semaine dernière, la préparation de son équipe nationale lui a toutefois offert un nostalgique retour en enfance, loin du tourbillon sans fin du hockey business à la sauce NHL. «Avec la sélection danoise, nous étions établis à Neuchâtel», explique-t-il. «Quand nous avons traversé Bienne en car, j’ai dit à mes coéquipiers: ‹Regardez, j’ai vécu ici pendant six ans!›. C’était très spécial... J’ai encore pas mal de copains à Bienne. En Suisse, je me sens chez moi, c’est comme ma deuxième maison. Je suis toujours beaucoup la LNA. Le HCBienne, bien sûr, mais aussi Langnau, l’équipe entraînée par mon père.»

Sur les traces des Oilers
Le printemps sur la scène mondiale, aux côtés de ses frères danois, lui sert de thérapie. Avec Winnipeg, Nikolaj Ehlers vient de manquer les play-off pour la deuxième année consécutive. «Une grosse déception...», souffle-t-il. Une demi-déception, en réalité. Pour s’en convaincre, les Jets ont le devoir de lorgner vers l’ouest. Emmenés par Connor McDavid (20 ans) – l’étoile canadienne est en train de révolutionner le hockey –, les Edmonton Oilers brillent actuellement en séries après les avoir laissées aux autres pendant une décennie complète.

La comparaison l’interpelle. Il réfléchit. «Nous avons remporté nos cinq derniers matches de la saison régulière. Même si c’était trop tard, c’est un bon apprentissage, un bon présage pour l’avenir. Tout le monde dans l’équipe sait désormais qu’il doit être à 100% chaque soir. Nous avions peut-être besoin d’acquérir cette expérience-là.» Puis: «Comme les Oilers, c’est vrai, nous formons une des équipes les plus jeunes de NHL.»

L’avenir appartient aux Jets
Et quelle équipe! A côté des colossaux routiniers tels que Blake Wheeler (102 kg), Dustin Byfuglien (118 kg) ou encore Mark Scheifele – le capitaine et ses deux assistants –, les Jets élèvent une pépinière de talents. Avec Nikolaj Ehlers, bien sûr, mais surtout l’attaquant finlandais Patrik Laine, auteur de 36 buts et 28 assists en 73 matches pour son premier exercice en Amérique du Nord. «Ce type, c’est complètement fou! Il n’a que 19 ans et possède déjà un des meilleurs tirs de la planète. C’est très excitant de penser à ce qu’il va réaliser à l’avenir», salive Nikolaj Ehlers. «La force des Jets, c’est l’esprit de corps. Jeunes ou joueurs expérimentés, chacun travaille pour l’autre. Dans le vestiaire, on se connaît tous très bien. Dans le futur, on aura une très bonne équipe!»

Le Danois à licence suisse, également, progresse. De 38 points (72 matches) la saison dernière, le rapide ailier, réputé pour son intelligence de jeu au-dessus de la norme, a atteint les 64 points (82 matches) pour son deuxième championnat en NHL. «Je sors d’une bonne saison, durant laquelle j’ai franchi un grand palier», admet-il. «J’ai progressé dans de nombreux domaines. J’ai notamment bien amélioré mon jeu défensif, même s’il est encore loin d’être génial.»

Progression mentale
Du hockey, Nikolaj Ehlers en a plein les mains. Sa mue, il l’admet, se situe essentiellement entre les deux oreilles. «L’hiver passé», reprend-il, «j’ai connu un passage à vide d’une trentaine de matches. Je n’avais jamais vécu ça, je n’y étais pas préparé. Je ne jouais pas bien et j’avais été rétrogradé en quatrième ligne. J’ai dû bosser pour revenir. Cette saison, j’ai aussi eu un trou, mais de huit matches seulement.» Zéro point, un plus/minus de moins 11, aïe... «Mon job est de produire et c’est très frustrant quand je n’y parviens plus», confie-t-il. «C’est surtout mentalement que j’ai progressé. Ce n’est que ma deuxième saison en NHL, je suis toujours en apprentissage.»

Des apprentis de ce calibre-là, le sélectionneur helvétique Patrick Fischer n’en compte aucun dans le cadre prévu pour les Mondiaux. Une froide réalité.



«Je dois m’ajuster»

Sélection Pratique saisonnière très répandue chez les héros de NHL, un refus de sélection n’a jamais effleuré les neurones de Nikolaj Ehlers «Je ne me suis même pas posé la question, j’ai tout de suite accepté!», coupe-t-il. «Ces cinq dernières années, je n’ai pas beaucoup été un Danemark. Dans ces circonstances, jouer pour mon pays revêt une énorme signification à mes yeux.» Paradoxe de son statut de génie générationnel du hockey danois, Nikolaj Ehlers est à la fois le gamin de la troupe et son étoile, son leader. Il sourit, par modestie. «Un leader... je ne sais pas. Je suis le petit jeune mais, dans l’autre sens, on attend de moi que j’apporte quelque chose d’autre. Je ne peux pas débarquer et jouer comme en NHL. Avec le Danemark, l’environnement et le jeu sont très différents, je dois m’ajuster même s’il y a plein de petits trucs que je peux prendre avec moi.»

Quart de finaliste en Russie en 2016, le Danemark a donné du fil à retordre à l’équipe de Suisse, la semaine dernière, en matches de préparation. «Deux très bons matches», précise-t-il. Pour battre la sélection de Patrick Fischer à La Chaux-de-Fonds (5-4) et la faire douter vendredi à Bâle (défaite 0-2), le groupe du Suédois Janne Karlsson a proposé un hockey simple et viril guidé par un système de jeu fabriqué sur mesure pour des hockeyeurs aux qualités hétéroclites, qui se projettent déjà sur les championnats du monde 2018, à Copenhague et Herning. Parqués dans le groupe installé à Cologne, les Danois se coltineront la Russie, la Suède et les Etats-Unis. «Et avec nous, tout peut arriver!» Il est dans le vrai, Nikolaj.



Nikolaj Ehlers en deux mots

L’homme Né le 14 février 1996 à Aalborg (Danemark). Fils de Heinz Ehlers, entraîneur de Langnau, ancien entraîneur de Bienne, Langenthal et Lausanne. 1m82, 78 kg. Attaquant (ailier). Repêché en 2014 par les Winnipeg Jets (9e position). Titulaire d’un contrat d’entrée en NHL de trois ans valable jusqu’en 2018 et assorti d’environ 900 000 dollars de salaires annuels (sans compter les bonus).

Trajectoire Jusqu’en 2013: HC Bienne (juniors et LNA). 2013-15: Halifax Mooseheads (LHJMQ). Depuis 2015: Winnipeg Jets (NHL).

Statistiques NHL: 154 matches, 40 buts, 62 assists, 102 points. LNA: 18 matches, 1 but, 4 assists, 5 points. LHQJM: 144 matches, 107 buts, 156 assists, 263 points. Aux Mondiaux (une participation en 2016 en Russie): 8 matches, 4 buts, 2 assists, 6 points.
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Re: Pressespiegel 16/17

Beitrag: # 184695Beitrag 100%Bieler »

Merci!
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CH
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Re: Pressespiegel 16/17

Beitrag: # 184697Beitrag CH »

#29 Ich bin noch nie in eine Saison gestartet ohne das Ziel zu haben, Schweizer Meister zu werden.
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Matt
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Re: Pressespiegel 16/17

Beitrag: # 184698Beitrag Matt »

müsste das nicht unter Ex Bieler sein?

Wie auch immer. Das auch ein Hockeyspieler nur ein Mensch ist, zeigt dieses Beispiel.

Gates wird für mich immer in Erinnerung bleiben, als der Spieler der es am Schluss allen gezeigt hat. Die Pfiffe haben ihm Schlussendlich gut getan. Er hat gelernt zu beissen. Schade für uns. Glück für den $CB.
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