hockeyfans hat geschrieben:Der HC La Chaux-de-Fonds macht heute an einer Medienkonferenz eine wichtige Ankündigung. Laut "Le Matin" dürfte es sich um das Karrierenende von Valeri Schirjajev handeln.
Der 45-Jährige hat bis letzte Saison noch für den HC La Chaux-de-Fonds gespielt, wo er neun Jahre seiner Karriere verbrachte, seine Familie ansässig wurde und auch sein Sohn, ein Schweizer U20-Nationalspieler, spielt. Letzte Saison noch gemeinsam auf dem Eis, hoffte Valeri Schirjajev lange auf sein Comeback, doch die Knieverletzung zwingt ihn nun zum Rücktritt. Er hat seit März, als die Chaux-de-Fonniers im NLB-Finale an Biel scheiterten, kein Spiel mehr bestreiten können.
Schirjajev spielt seit 1991 nach dem Zerfall der Sowjetunion in der Schweiz. Davor stand er für seinen Stammclub Sokil Kiew im Einsatz und bestritt für die Sowjetunion Weltmeisterschaften unter anderem als Back-Paar mit Slava Fetisov. Später spielte er für die Ukraine und stand dort noch während seiner Aktivkarriere als Assistenztrainer an der Bande. In der Schweiz stand er auch für Biel, Davos, Zug, Bern und Genf-Servette im Einsatz, nirgends blieb er jedoch so lange wie im Neuenburger Jura. Insgesamt bestritt er 765 Spiele in der NLA und NLB und war der älteste "aktive" National-League-Spieler.
Le «tsar» capitule
Valeri Chiriayev (45 ans) met un terme à son immense carrière. Après 27 saisons, il dit stop, vaincu par une blessure à son genou gauche. Il devient l’assistant officiel de Gary Sheehan au HCC.
La soirée du 26 mars 2008 restera à jamais marquée d’une pierre noire pour Chiriayev. Ce soir-là, lors du 5e et dernier acte de la finale de LNB perdue contre Bienne, il est victime d’une charge de Mauro Beccarelli. Le Biennois tombe sur son genou gauche. D’apparence anodine, cette action aura des conséquences funestes. L’articulation du «tsar» est de nouveau touchée et il devra se refaire opérer le 19 mai. Une intervention dont il ne s’est toujours pas remis.
«A chaque fois que j’ai voulu reprendre l’entraînement, j’ai ressenti de très vives douleurs, raconte-t-il. Mes derniers examens ont démontré que le cartilage de mon genou ne se remettait pas en place comme avant. Une nouvelle opération est possible, mais elle serait risquée. Les différents médecins que j’ai consultés m’ont conseillé d’arrêter.»
Valeri Chiriayev avoue qu’il avait rêvé d’une autre fin. «Mon idée était d’aider encore une fois le HCC à monter en LNA. Cela aurait été très bien.» Ses propos démontrent qu’il est encore pleinement concerné par le présent et le futur proche du HCC. «Pour moi, il est important de rester dans le vestiaire, de me sentir dans l’équipe. Je suis encore sous contrat et je veux aider le plus possible le club.» Pour la suite, il se montre énigmatique. «Il faudra en reparler avec l’entraîneur principal et les dirigeants. Il s’agira de définir précisément mon rôle.»
Pour l’instant, le citoyen de Neuchâtel sait qu’une page se tourne. «Une étape de ma vie s’est terminée, ce n’est pas la fin du monde. Le sport professionnel n’existe plus pour moi en tant que joueur. Maintenant, je peux entamer une nouvelle carrière. C’est un nouveau défi. Je veux rester dans le hockey, c’est ce que je connais le mieux. Je veux apporter mon expérience aux jeunes.»
Avant de quitter la scène, il n’oublie pas ceux qui l’ont soutenu. «Je veux remercier ma famille et en particulier mon épouse Daria. Elle a fait preuve d’une grande patience et m’a apporté beaucoup de sécurité. Je remercie aussi mes anciens clubs et les fans dont le soutien a été précieux.» Des fans qui auraient bien voulu le voir jouer. «Je sais, ça me fait mal au cœur pour eux. Mais je ne voulais pas donner un mauvais exemple. Je ne peux me contenter du deuxième rôle. J’ai toujours été un leader depuis mon arrivée en Suisse (réd: en 1991 à Bienne). C’était dans mon caractère, tout le monde ne peut pas faire cela.» /JCE
«Des grands moments»
Difficile de ne sélectionner qu’un seul haut fait dans la carrière d’un tel joueur. «Tous les épisodes que j’ai vécus restent dans ma mémoire et m’ont apporté quelque chose, confie-t-il. Je me souviens de mon premier match en 1980 avec Sokol Kiev. De ma première rencontre contre l’équipe de mon idole Vladimir Petrov à Saint-Pétersbourg, c’était très fort. Evidemment, mes titres mondiaux avec les M20 de l’URSS en 1983 et celui avec la première équipe en 1989 restent les plus grands moments sportivement. Je jouais avec des hockeyeurs légendaires tels que Fetisov, Larionov, Krutov, Khomutov et Bykov. C’était fantastique. Nous avions même disputé des matches contre des équipes de NHL, contre les Los Angeles Kings de Gretzky par exemple.
Après cela, c’était difficile de faire mieux.» Il a remporté trois titres nationaux en Suisse: deux fois celui de LNB (Bienne et le HCC) et une fois celui de LNA (avec Berne). Respect! /jce
Adiö Valeri
Ich hab riesen Respeckt vor Dir. Was Du alles geleistet hast für all die Vereine die Du gespielt hast, wie für das Schweizer Eishockey.
Ich wünsche Dir auf Deinem weiteren Weg alles gute und viel Glück.
